Une ballade au soleil... Une prime à choper... Et y'en a marre des idiots !

Assise sur la grosse branche d'un arbre pétrifié par le soleil, à une dizaine de mètres de hauteur, Sednah scrutait attentivement les alentours.

"C'est pas possible !" pestait la jeune femme. "Il n'y a vraiment rien sur ce caillou !"

Belle était arrivée sur l'île de Gold depuis au moins deux heures, mais passait son temps depuis à tourner en rond. Sortant de sa poche l'avis de recherche qu'elle avait trouvée sur une île lambda, la chesseresse se remémorisa de nouveau le visage de sa proie. Il s'agissait d'un révolutionnaire répondant au nom de Carmichael Yanako. Apparement, avant de rejoindre la révolution, il avait été pirate et traînait derrière lui une sale réputation. La list de ses méfaits était d'ailleurs longue d'un kilomètre et sa prime se montait à 10 millions de berrys.
La somme n'était certes guère colossale, mais Sednah avait un besoin urgent de liquidité, ses dernières chasses ne sétant pas révèlées particulièrement fructueuses.

La jeune femme se gratta la tête nerveusement. Sa décision de s'infiltrer sur l'île incognito n'était pas mauvaise, mais oublier d'emporter un plan des lieux avec soit l'était pas contre. Résultat : elle ne parvenait pas à retrouver le port qu'elle avait pourtant aperçut en arrivant depuis son embarcation.

Brusquement, elle entendit quelque chose craquer en dessous. Jetant un oeil en bas, elle vit deux hommes se ballader tranquillement. Ils ne semblaient pas l'avoir remarqués et discutaient comme si de rien n'était.
Sednah pouvait les observer à loisir et compris rapidement qu'elle n'avait pas affaire à la crème de l'intelligence.
Restant aux aguets, elle se saisit doucement et silencieusement de son sabre, puis sauta de l'arbre pour atterrir lourdement juste devant les deux personnages.

"Hé les gars !" s'exclama t'elle. "Vous pouvez me dire dans quelle direction se trouve le port ?"

Les deux hommes la regardèrent d'un air hébété, se demandant d'où pouvait bien venir cette femme à l'allure singulière.

"Heu... C'est par là !" fit l'un d'eux en pointant du doigt le nord. "Mais... Qui êtes-vous ?"

"Belle Canto, chasseuse de primes !"

"Chasseuse de... Aaaaah !!!"

Se mettant à hurler et gesticuler dans tous les sens, tels deux pauvres idiots poursuivis par un essain d'abeilles, les deux hommes venaient de réaliser la situation. Ils s'enfuirent à toutes jambes en direction du nord.
Sednah soupira de lassitude. Elle allait devoir rattraper ces gugus avant qu'ils n'alertent toute l^'ile.
Inspirant un grand bol d'air, elle s'élança à la poursuite des révolutionnaires.

Venant d'arriver sur cette île depuis quelques jours, Sengoku avait prit la liberté de s'écarter de ses hommes et du reste de l'armée de la marine afin de prendre un peu l'air loin de tous, le travail, le travail, il commençait vraiment à saturer dans cette île désertique, il n'y avait pas une femme à la ronde, à part des dunes de sables, Sengoku ne voyait rien d'autre. Comment s'était-il retrouver dans une galère pareille, cette mission ne devait être qu'une attaque simple sur des mines d'or qui selon les sources de la marine étaient sous le contrôle des forces de la révolution, mais ces mines étaient très bien cachées et depuis leur arrivée, les soldats de la marine n'avaient pas encore mis la main sur une de ces mines, ce qui rendait le moral des troupes au plus bas. De plus avec les abrutis qui dirigeaient cette mission, Sengoku avait l'impression que cette mission allait durer encore longtemps, combien de temps encore, il ne le savait pas, mais à la vitesse à laquelle les soldats progressaient à travers les terres arides et désertique, il faudrait compter un bon mois avant de parcourir la moitié de l'île. Un mois, pour la moitié de l'île, cela semblait long, mais notre Vice-lieutenant ne pouvait faire autrement, lever la voix pour booster ses supérieurs serait sans doute pris pour de la rébellion et conduirait notre sous-officier dans une bonne cellule avant d'être jugé à Marineford, alors n'ayant d'autre chose à faire, il préféra prendre un peu de temps pour lui. Accompagne de son sabre et de plusieurs bouteilles d'eau, Sengoku osa s'aventurer seul dans cette terre inconnue, il n'y avait rien, ni personne, au nord du sabre sur des kilomètres, à l'est du sabre encore et encore du sale, à l'ouest, pareille et au sud, si Sengoku décidait d'aller au sud, alors il retournerait à son campement, alors n'ayant pas de destination fixe, Sengoku décida d'aller vers le nord, cette décision était simple, car s'il se perdait il n'avait qu'à faire un demi-tour et marcher pour trouver son campement.

La vie dans cette île semblait vraiment désolant, avec une île si pauvre comment des personnes avaient décidé d'y vivre enfin quand le Vice-lieutenant parlait de pauvreté, il parlait de pauvreté visuel, car cette île n'avait rien de plaisant et pourtant elle abritait de nombreuses mines pouvant faire fonctionner l'économie de plusieurs îles en même temps, alors comment les deux extrême pouvaient facilement cohabiter sur une même île. Sengoku après plusieurs minutes de marche sous un soleil de plomb tomba sur deux hommes, ne les connaissant pas et étant les deux premiers hommes qui venaient de croiser en plusieurs jours de stationnement sur cette île, notre soldat de la marine essaya de faire le premier pas, mais les deux hommes étaient en train de courir, comme s'ils voulaient échapper à quelques choses où à une personne, ne sachant pas ce qui avait provoqué la peur des deux hommes, Sengoku se tourna et regarda au loins afin d'observer la nature qui pourrait sans doute montrer ce qui pouvait bien faire peur à deux hommes, mais rien à faire, Sengoku ne voyait rien, alors la meilleure des solutions qui lui venaient à l'esprit fut de stopper les deux hommes, mais problème, ils ne s'étaient pas stoppés devant le soldat, alors Sengoku se tourna et se mit à poursuivre les deux hommes. Après une course poursuite d'une bonne centaine de mètres, Sengoku réussi enfin à immobiliser les deux hommes, mais était maintenant couvert de sueur et par ce soleil chaud, il était déconseiller de courir, alors une fois les hommes plaquer sur le sol, Sengoku sortit de sa poche deux bouteilles d'eau qui but d'une seul trait, il avait vraiment soif et le fait d'avoir autant transpiré n'arrangeait pas ses problèmes de chaleur. Une fois terminé, Sengoku posa des questions aux deux hommes, il ne voulait pas en arriver là, mais ils ne lui avaient pas laissé le choix, s'ils avaient coopéré depuis le début, ils auraient sans doute continué leur footing en paix, mais maintenant ils allaient devoir prendre le temps de respirer en répondant aux questions que le soldat allait poser.

Sednah courrait toujours derrière les deux rebelles, quand elle les vit disparaître derrière le sommet d'une colline. Arrivée à son tour en haut, elle aperçut les individus en question en prise avec un inconnu. Ce-dernier semblait leur parler mais les deux autres n'avaient pas l'air très coopératifs.

Sednah se demandait s'il s'agissait de leur supérieur hiérarchique, ou de quelqu'un d'autre. Au bout d'un moment, elle fini par descendre la colline et rejoindre la petite bande masculine. Elle ne se pressa pas, non ! Elle se contenta de marcher d'un pas tranquille et décontracté.

Arrivée à hauteur des hommes, elle se racla la gorge afin d'attirer l'attention sur sa présence. Les deux révolutionnaires tournèrent alors des regards effrayés vers la jeune femme, avant de se remettre à détaller comme des lapins de garennes.

"Et c'est repartie !" s'exclama la chasseuse de primes en se frappant le front du plat de la main. "Ils vont me faire courir longtemps ceux-là ?"

Sednah posa ses yeux sur l'inconnu qui était resté à ses côtés. L'homme semblait plutôt grand et baraqué, et portait un uniforme de la Marine.

"Ca t'aurai embêté de retenir ces deux gars ?" questionna Sednah sur un ton énervé. "Et on peut savoir ce que la Marine vient foutre dans le coin d'abord ?"

Soupirant bruyamment, Belle s'assit en tailleur à même le sol. Elle venait de renoncer définitivement à poursuivre les deux idiots. De toute façon, que les rebelles soient au courant ou non de sa présence ne changeait pas grand chose à ses plans.

"Franchement, ça me saoule !" fit-elle en croisant les bras. "Et toi, on peut savoir qui tu es ?"

Sengoku Basara était maître de la situation et les deux hommes comprirent qu'ils ne pouvaient plus rien tenter, la fuite était maintenant impossible. Voyant la résignation des deux hommes, Sengoku commença à entamer une petite discussion avec ses prisonniers afin de se renseigner sur la vie locale, depuis qu'il avait posé les pieds ici ils étaient les deux seuls hommes à avoir croisé son regard, il était normal qu'il leur demande où trouver le rester de la population, il devait quand même y avoir du monde sur cette île et ils allaient lui dire où les trouver. Se montrant très coopératif, les deux hommes se mirent à parler à Sengoku des différents villages civils qui peuplaient l'île de part et d'autre de l'île, les deux hommes avaient l'air un peu embarrassé en parlant, comme s'ils voulaient que leurs aveux soient les mêmes. N'ayant pas de carte ou d'objet servant à prouver la véracité de leur parole, Sengoku devait se fier à ce que venait de lui dire ses deux convives. D'après leur déclaration, plusieurs villages peuplaient l'île, ces villages étaient de taille moyenne et la population locale vivaient dans des villages spéciaux, car les maisons étaient très difficiles à repérer et se trouvaient au coeur même des tempêtes de sable. Comment fessaient-ils pour franchir les tempêtes de sable et atteindre leur village, il s'agissait d'une énigme intéressante, car dans un milieu aussi hostile que celui-ci, créer des villages dans le coeur des tempêtes de sable peut être un moyen de défense très efficace contre la nature, mais aussi contre des ennemis potentiels. Voyant que les deux hommes parlaient maintenant sans crainte de ce qu'ils savaient de l'île, Sengoku décida de relâcher un peu la pression, afin de libérer un peu les mouvements des deux hommes, une fois leurs mouvements non entravé, les deux hommes restèrent un peu, ils ne savaient pas que Sengoku était un soldat de la marine et lui proposèrent même de faire partie de l'armée de la révolution, car il avait une force à ne pas négliger, car il les avaient facilement mis à terre.

Sengoku n'en revenait pas sans le savoir, il avait capturé deux hommes qui selon ce qu'ils lui racontaient fessaient parties de l'armée de la révolution, l'ennemi numéro 1 du gouvernement mondial, Sengoku avait maintenant un choix à faire, se lancer dans une mission d'infiltration de l'armée de la révolution, sans l'accord de ses supérieurs où capturer les deux hommes qui se trouvaient devant lui et avoir une infime chance d'avoir les louanges de sa capture, mais avec deux gugus comme eux, il ne fallait pas espérer une promotion, ils devaient être au rang le plus faible, car ils n'avaient pas l'air très intelligent et pas très fort vu la facilité avec laquelle Sengoku les avaient capturé et à la vitesse à laquelle ils ont donné des informations à un inconnu. D'un coup sans même crier gare, les deux hommes se mirent à courir et crièrent à Sengoku de les suivre s'il voulait vraiment faire partie de l'armée de la révolution, Sengoku ne réalisa pas vraiment ce qui venait de se passer, car les deux hommes avaient fuit quand une jeune femme, non, une petite fille fit son apparition, comment deux hommes pouvaient fuir face à une gamine, oé, cette fille avait un sabre, elle devait sans doute se faire passer pour une personne qu'elle n'était pas où simplement qu'elle s'était perdue. Les deux hommes venaient-ils d'abandonner cette fille dans le désert ? Sengoku était arrivé à cette conclusion et commença a bouillir en lui, il ne tolérerait pas ce genre d'attitude, abandonner un enfant est impardonnable. La jeune fille se mit ensuite à s'adresser à Sengoku, selon elle il aurait dû retenir les deux hommes, mais contrairement aux deux gugus, elle avait très vite remarqué que Sengoku fessait partie de la marine, alors qu'il n'était pas vraiment vêtu comme tel. Sengoku regarda la jeune femme de haut en bas et de bas en haut et se demanda qu'elle pouvait être le problème de cette gamine, pourquoi voulait-elle retenir les deux hommes ? Alors que Sengoku commençait à tomber d'affection pour ce petit bout de sucre. (pour Sengoku tu es encore un bébé)

Sengoku :" Heuuu pourquoi une gamine de 7ans se balade avec un sabre ? Et dit moi où sont tes parents je vais te conduire à eux au plus vite, une gamine de ton âge ne devrait pas se trouver ici, allez monde sur mon dos on part dans ta ville, il doit bien y avoir un centre de vacances non ?"

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