Une rencontre sous le soleil,un nouvel ami ? (Shirako)

Alubarna... Capitale de l'île arride d'Alabasta, connue pour sa chaleur, sa dynastie royale, son architecture et...La guerre civile qui y a eu lieu il y a déjà pas mal d'années, à cause de l'ancien corsaire déchu, Crocodile, mort pendant la guerre de trente ans alors qu'il tentait de s'évader d'Impel Down. Mais Mura ne fait pas attention à ces détails, se contentant de regarder autours de lui, analysant son environnement du mieux possible : des bâtiments couleur de sable, de tailles diverses, certains faisant parfois une dizaine de mètres de haut et d'autres, 3 mètres à peine. Des étalages un peu partout, avec des marchands au teint bronzé, la plupart portant des tuniques blanches ou du moins assez claires leur tombant jusquaux chevilles et des turbans qui lur cachent les cheveux. Tenue très utile par cegenre de tempèrature ! Deson côté, Mura se contente de continuer à avancer, tripottant nerveusement une mèche de ses cheveux sous le regard de quelques passants, sans vraiment faire attention aux cris des marchands qui vantent la qualité de leurs produitset se dirigeant vers son endroit préfèré : le bar de la ville ! Un bar où il est déjà connu en une semaine, vu qu'il aide le propriètaire en échange d'argent et aussi, de quoi boire et manger. Certes, à son âge, il ne devrait normalement pas avoir le droit de travailler, mais bon, en tant que ninja, il a apprit à se débrouiller et il le sait, c'est ça qui a séduit son patron ! Sans compter que c'est pas mal comme couverture de travailler dans un bar ! Il sent son coeur s'étirer un peu et il se met à sourire, se souvenant que de toutes manières, son métier est loin d'être tuant : tout ce qu'il a à faire, c'est balayer le bar quand tout le monde est partit et parfois, servir les clients quand le Barman est occupé ! En échange de boissons fraîches, de bons repas et en plus de ça, d'un peu d'argent, c'est pas tuant du tout !

****Je me demande ce que le patron va vouloir que je fasse aujourd'hui ! C'est vrai : ça change tous les jours avec lui ! Des fois, j'ai même rien à faire ! En plus, ça me prend pas longtemps, j'apprend des tas de choses qui seront peut être utiles plus tard et ça me permet de m'entrainer un peu quand le travail est finit !****

Son sourire s'élargit, tandis que son coeur se met à battre un peu plus fortement à l'idée de ce qu'il va bien pouvoir faire cette fois : Même si sa hâte première reste de boire vite quelque chose de frais, surtout à cause de la chaleur, son patron actuel est toujours très gentil avec lui et c'est surtout pour ça qu'il veut le voir ! Mais il est vite rappelé à l'ordre par la chaleur, tandis qu'il sent la sueur couler sur son front et il se dépêche de se mettre à courir vers sa destination qu'il voit à quelques mètres de là : un bâtiment assez haut, de couleur blanche, ayant plusieurs fenêtres et deux portes battantes en bois en guise d'entré. L'enseigne, faite à la main au dessus de la portemontre le nom du bar : l'oasis ombrégée, chose qui fait sourire un peu plus Mura qui entre sans s'arrêter, poussant les deux portes sur son passage et sentant la chaleur partir, remplacée par une douce tièdeur, tandis qu'uil rentre dans la salle : une grande salle aux murs orangés, décorés de frises et autres tableaux, avec plusieurs grandes rangées de table poséessur le parquet et sa destination, le comptoir sur lequel est accoudé le patron : un homme assez costaud, au teint très bronzé, quasiment noir, et ayant des dreadlocks lui tombant autours du visage. Les traits de son patron, comme d'habitude sont assez marqués, avec un nez assez gros, surmonté de deux yeux noirs étincellants. Souriant légèrement, Mura s'approche de l'homme, avant de s'assoir au comptoir, et sentant finalement l'une des énormes mains de l'homme se poser sur ses cheveux avant de les ébourrifer, chose qui en temps normal, l'aurait fait grogner un peu, mais là, il y est habitué depuis longtempset il se contente de murmurer doucement, sachant que vu le bar est désert,il n'a pas besoin de lever la voix :

"Bonjour patron... vous allez bien ?"

"Salut Mura ! Oui, je vais bien et toi ? Tu voulais quelque chose ?"

Toujours ces quelques phras pour commencer une conversation. Routine ordinairement rompue par une discussion quelconque ou un service à rendre à son chef... Et comme toujours, Mura se contente d'auiescer de la tête à la question, avant de demander poliment si il peut avoir un cola, chose qui comme toujours, fait rire son patron qui lui tend une bouteille de cette boisson sucrée et gazeuze que Mura commence à boire, sentant avec plaisir le goût sucré et piquant couler dans sa gorge, tandis que le patron lui parle, lui expliquant que aujourd'hui, il n'a pas besoin de ses services, vu que personne ne vient. mais d'un coup, une phrase est dite, chose qui fait sursauter Mura qui manque de recracher ce qu'il vient de boire, mais se reprend au dernier moment :

"Tu sais, je me sens mal à l'aise quand tu viens travailler les week end gamin !"

"Patron... On en a... Déjà parlé ! ça me dérange pas et j'ai rien d'autre à faire !"

"Murakumo, tu es encore jeune ! J'avoue que je suis déjà pas spécialement d'accord au sujet de tes capacités : j'ai bien vu que tu savais te battre, même en étant jeune et croies moi, ça ne me plait qu'à moitié ! Mais le fait que tu viennes le Week End pour travailler me déplait encore plus ! Ecoutes, tu peux venir les Week end, mais il est hors de question que je te voie t'approcher à moins de six mètres d'un balais ou de quoi que ce soit qui correspondrait à un travail, ok ? Les Week End, je veux te voir uniquement comme visiteur !"

Là, Murakumo soupire légèrement, sachant que toutes manières, son patron est une vraie tête de mule et ne se laissera pas convaincre, quoi qu'il dise ! Du coup, il se contente d'aquiescer d'un signe de tête, sans répondre, tout en se demandant ce qu'il pourrait faire pour passer le temps, tandis qu'il voit le Barman s'éloigner un peu du comptoir pour prendre une bouteille de rhum, certainement pour en boire un peu. Mais avant même qu'il n'aie eu le temps d'y réflèchir plus, un grincement derrière lui lui apprend que quelqu'un vient de pousser les portes et il se retourne pouvoir le visiteur qui est...

"Euh... Bonjour..."

La journée c'était montrer, jusqu'à maintenant, des plus intéressantes. Shirako était arrivé à Alubarna depuis trois jours. On l'avait charger de récolter des informations sur la famille royale et sur les divers poste de la marine résidant à Alubarna. Le jeune albinos avait donc préparé le terrain. Il avait d'abord fait un tour dans les rues de la ville analysant du regard chaque recoins de la ville et songeant déjà à divers itinéraire possible, en cas de fuite. Puis, après les repérages, il avait décidé de commencer les opérations. Il avait enfilé son costume préféré, celui d'un vieil homme, tout ridé, assez grand et légèrement vouté. Il avait ensuite enfilé des vêtements longs et ample et une capuche pour dissimuler son visage. Bien sûr, pour la taille, il devait utiliser son fruit et il y aurait des ''vides'' dans ses membres, mais comme les gardes étaient peu méfiant, cela suffirait. À la faveur de la nuit, il c'était infiltré dans le château d'Alubarna et avait commencé à déambuler dans les couloirs du palais, le plus discrètement possible. Grâce au mantra, l'espion n'avait aucune difficulté à éviter les patrouilles, les serviteurs et n'importe qui d'autre. Il lui fallut plus d'une heure pour localiser la salle des archives. Dès qu'il fut à l'intérieur, il verrouilla la porte de l'intérieur, puis commença à chercher les documents dont il aurait besoin. Cela ne s'avéra guère facile, car même s'il s'agissait d'archive royale, c'était le bordel dans le classement, comme si on avait confié les archives à un analphabète. Bref, Shirako perdit quelques heures avant de trouver ce qu'il cherchait: dossier sur les forces de la marine ainsi que des informations sur l'architecture du palais. Il sortit de la salle, se dirigeant vers la sortie, en courant quand il glissa subitement sur le plancher d'une salle, récemment nettoyer. Le jeune révolutionnaire alla percuter une petite colonne sur laquelle reposait un vase. Ce dernier tomba et se brisa. Quelques instant plus tard, alors que Shirako se levait, un serviteur arriva. Dès qu'il vit le serviteur, Shirako sut aussitôt ce qui allait se passer.

-ALERTE UN INTRUS DANS LE PALAIS.

Pas de temps à perdre. Le ''vieil homme'' se releva et fonça vers la sortie. Il eut à peine le temps d'atteindre les portes du palais que des gardes commencèrent à le poursuivre. Shirako prit alors le premier itinéraire qu'il avait prévu. Il fonça donc vers le quartier marchand, espérant semer la garde, grâce à la foule. Cependant, cette dernière se retirait sur son passage, à la vue des gardes. Devant l'espion, d'autres gardes arrivaient. L'albinos ne s'en faisait cependant pas. Il fonça vers une petite échoppe extérieur. Alors que des gardes étaient sur le point de le frapper avec leurs armes. Shirako bondit à travers l'échoppe, passant au dessus d'une table et sautant sur des caisses entasser, pour rejoindre le toit. Il courut ainsi sur les toits, alors que les gardes tentaient temps bien que mal de le rejoindre. Arrivant au bout d'une première allée de toit, l'espion sembla sauter dans le vide. En fait, il c'était accrocher durant sa chute à un rebord de fenêtre et avait descendu tout le mur en descendant de fenêtre en fenêtre. Il entra ensuite dans une allée, alors que les gardes n'étaient plus en vue. Ils passèrent devant l'allée sans voir l'espion. Ce dernier retira son déguisement et fit disparaître ses anneaux. Il avait repris sa forme normale. Puis, il avait caché les documents dans un lieu sûr, il viendrait les reprendre un peu plus tard.

Il pouvait maintenant se promener dans les rues sans problème. D'ailleurs, quelques gardes vinrent même l'interroger sur le ''vieil espion'. Comment aurait-il réagit s'ils avaient su la vérité?

Légèrement épuisé par toute cette course, le jeune albinos avait besoin d'un rafraichissement. Heureusement, il y avait un bar tout près. Il s'y dirigea donc, poussant les portes et entrant. Il fut aussitôt accueillit par un autre enfant, qui devait presque avoir son âge. Shirako resta silencieux quelques instants.

-Euh salut... t'es venu boire un truc toi aussi je suppose.

Puis, il alla s'asseoir à un banc et commanda un verre de jus.

-Je pensais pas tombé un jour sur un jeune qui a aussi des cheveux blancs malgré jeune âge. Mais ce que je trouve intéressant c'est que tu n'es pas un albinos, contrairement à moi. Est ce que tu les teints?

Pendant le moment où le garçon reste muet, Mura l'observe du coin de l'oeil, trouvant déjà plusieurs détails qui lui parraissent importants : pour commencer, ce garçon doit être plus âgé que lui : à peu près quatorze ans, mesurant aux alentours de un mètre soixante-dix. Il n'est pas très costaud, mais... Il y a quelque chose dans ce garçon qui lui parrait étrange... Il ne parvient pas à savoir quoi, mais il a une impression bizarre, comme si ce garçon était comme lui, en quelques sortes ! Mura plante alors ses yeux vairons dans ceux rouges sang du garçon, notant au passage le teint laiteux de ce dernier et ses cheveux très blancs, chose prouvant qu'il a affaire un Albinos et la seule chose qui lui vient en tête, c'est :

****Il est comme moi... Il vient pas d'Alabasta ! Un Albinos ne tiendrait pas sous ce soleil : ça le brûlerait sur place ! Je me demande d'ailleurs comment il fait pour pas brûlr avec une peau aussi blanche ! Il est encore plus pâle que moi !****

Mais d'un coup, le garçon ouvre la bouche pour parler et Mura retient un mouvement de recul avant de se calmer : les dents de ce garçon sont... En pointes ! Il n'a que des canines ! On dirait presque un requin ! Mais la voix assez calme, bien qu'un peu essouflée de ce garçon retentit et calme directement le malaise, même si intèrieurement, Mura ne peut pas s'empêcher de sourire timidement au nouvel arrivant, notant également la tenue noire et jaune ainsi que le bandeau retenant les cheveux neiges de ce dernier qui s'assied près de lui, en lui demandant si lui aussi est venu boire quelque chose, chose qui le fait sourire encore plus, même si il remue rapidement la tête pour reprendre contenance et qu'il dit tranquillement, répondant à la question posée avec son murmure habituel :

"Non, en fait, je travaille ici... Normalement, mais aujourd'hui, j'ai rien à faire..."

Puis, il atrappe de nouveau son verre, tandis que le patron sert un jus de fruit au garçon et boit doucement, savourant toujours le liquide sucré et piquant qui lui coule dans la gorge, refroidissant son corps chauffé un peu trop par la chaleur d'Alubarna, avant d'entendre de nouveau la voix de l'Albinos près de lui, ce dernier lui disant qu'il ne pensait pas rencontrer un autre garçon aussi jeune, ayant aussi des cheveux blancs, chose qui déclenche de nouveau une sensation de forte chaleur dans les pomettes de Mura qui en plus, avale de travzers et se met à tousser avant de se reprendre difficilement, les larmes aux yeux, chose qui fait rire son patron et qui le fait rougir d'autant plus, avant de répondre plus ou moins calmement :

"Euh, non, je me teint pas... C'est naturel. En fait, je suis... Euh, enfin, mon père me disait que j'étais partiellement Albinos, vu que mon oeil droit est écarlate aussi. Mais en fait, je suis... Brun à l'origine : mon père m'a dit que mes cheveux sont devenus blancs à cause d'une euh... D'une grande peur quand j'avais trois ans."

"Une grande peur ? Tu m'avais pas raconté ça ! qu'est ce qui a bien pu te faire peur au point que tes cheveux prennent cette couleur platine ?"

"Je vous l'ai dit, j'avais trois... Trois ans patron... Vous croyez vraiment que je m'en souviens ?"

Tout en disant ça, Mura sourit tout de même à son patron, voyant ce dernier faire une grimace gênée, avant de revenir au garçon qui lui, attends toujours son jus de fruit qui ne tarde d'ailleurs pas à arriver. Un ange passe alors (XD), tandis que le silence se prolonge et que Mura finit son cola, avant d'en demander un autre que son patron lui sert rapidement. Puis, au bout d'une minute comme ça, il finit par demander, se rendant compte que décidément, ce garçon a quelque chose qui lui plait... Ou plutôt, quelque chose qui émane de lui et qui représente un truc que Mura aimerait bien avoir, bien qu'il n'arrive pas à comprendre quoi :

"Euh... Tu t'appelles comment ? Moi, c'est Murakumo."

Puis il porte sa deuxième canette de cola à ses lèvres, commençant à boire le super liquide frais et sucré, tandis qu'intèrieurement, il continue à se poser des questions sur ce garçon. Mais avant même que ce dernier aie pu répondre, deux membres de la marine rentrent d'un coup dans le bar, faisant brutalement grimacer Mura qui se dépêche de détourner la tête pour regarder son patron, sachant que ce dernier n'aime pas non plus les gens en uniforme blanc et portant le symbole de la marine. Et là, il a l'impression d'entendre la voix de l'ancien murmurer à ses oreilles, lui expliquant la guerre, la corruption de la marine, la mort de plusieurs membres du clan pendant la guerre... Tandis que des souvenirs de son voyage lui reviennent en tête, souvenir dans lesquels il a vu plusieurs membres corrompus de la marine maltraiter des gens... Ou encore ces ordures de Tenryuubitos, la classe de personnes qu'il hait le plus au monde avec leurs esclaves.. Il serre alors tellement les poings qu'il sent une douleur cuisante, vite suivie par un liquide chaud et poisseux couler d'un coup de ses paumes, mais il n'y fait pas attention, tandis que l'un des deux marins s'assied près de lui et là, une seule pensée lui arrive en tête :

****Si jamais il me touche...****

"Hey, barman ! Servez nous du rhum !"

La seule et unique voix de l'homme près de lui suffit à faire encore plus grimacer Mura qui se demande si il ne devrait pas s'éloigner un peu avant de craquer. Mais quand il sent l'énorme main du deuxième membre de la marine se poser sur ses cheveux et surtout, le mélange immonde d'alcool et de sueur qui émane dans l'odeur de l'homme, il sursaute brutalement et plante son regard dans les yeux verts de l'homme, regard assez troublé et un peu trop hagard à son goût qui lui prouve que l'homme a déjà pas mal de vent les voiles, sans compter qu'il y a une autre lueur dans ce regard... Lueur qu'il ne reconnait pas, mais qui provoque un serrement de coeur phénoménal, une sorte de peur qui nait d'un coup, sans raisons ! Surtout que le teint rougeaux et cheveux noirs en bataille du marin lui donnent qu'une seule envie : vomir ! Bien qu'il s'éfforce de se calmer et de ne pas sauter à la gorge de l'homme. Il distingue alors du coin de l'oeil l'albinos qui semble bouger près de lui, mais il n'y fait pas attention, tentant de calmer son coeur qui bat un peu trop rapidement avant de murmurer doucement :

"Lâchez moi..."

"Pas question ! T'es trop meugnon toi !"

Cette seule et unique phrase achève de le mettre en colère et d'un coup, il fait un rapide mouvement du bras gauche, sentant un contact métalique glisser le long de sa manche et aterrir sur sa main, puis il met d'un coup la pointe de l'objet, un kunai sous la gorge du marin qui pâlit brutalement, tandis que lui-même tente de rester calme, se souvenant qu'il a promis à ses parents de ne pas tuer :

"Foutez moi la paix ! Je le dirait pas une troisième fois !"

D'un coup, un bruit qu'il reconnait comme le bruit d'une épée retentit derrière l'homme qu'il tient en joue et se souvenant du deuxième marin, il se tient près à esquiver une quelconque attaque, mais...

Shirako avait commencé à boire sa commande, en attendant que Marakumo réponde à ses questions. La boisson était assez bonne et sucré. Cela ne prit guère de temps pour que l'albinos soit rafraichit et que sa soif soit étanché. Puis, l'autre garçon répondit à ses petites questions. Donc, il travaillait dans le bar et qu'il était en partie albinos, mais que ses cheveux blancs était dû à un traumatisme d'enfance. Shirako resta songeur durant quelques instants, il avait déjà entendu parler de ce phénomène. Lorsqu'une personne se retrouvait face à une peur très intense ou bien une horreur incroyable, le traumatisme changeait la couleur des cheveux par le blancs. Cependant, d'après le garçon, il ne gardait aucun souvenir de l'évènement.

*Il garde peut-être ces souvenirs au plus profond de sa mémoire, sans le savoir. J'espère pour lui que ce souvenir ne refera pas surface, car ça pourrait très sûrement lui beaucoup de mal.*

Pendant ce temps, le ninja buvait tranquillement un cola. Quand il eut fini, il se présenta comme Murakumo. Avant que Shirako puisse répondre, deux merdeux de la marine entrèrent. L'albinos remarqua aussitôt que Murakumo semblait légèrement stressé et que le barman aussi. il pouvait même voir le semi-albinos écrasé sa canette de cola à main nue.

*Il n'aime vraiment pas la marine... Tout comme moi. Je crois qu'on est fait pour s'entendre lui et moi.*

Puis, l'un des deux marines sembla être attiré par Murakumo. Shirako avait toujours détesté ce genre de type. Le dernier à avoir jouer ce petit numéro avec lui avait fini sa journée aux urgences entre la vie et la mort. Visiblement, Murakumo n'appréciait pas non plus car en quelques instants, le marine eut une lame sous la gorge. Son copain était sur le point d'agir, dégainant son épée. L'homme la leva prêt à frapper Murakumo. Cependant, il avait oublié le révolutionnaire derrière lui. Sans aucune hésitation, le jeune albinos frappa l'homme d'un violent coup de pied, sous la ceinture. L'homme lâcha son épée en se tenant l'entrejambe, à cause de la douleur. Puis, l'espion mis une main sur la tête du premier marine et du second et les fit se percuter fortement. Les deux hommes s'écroulèrent assommer sur le coup. L'albinos en profita pour vider leur portefeuille de tous leurs berry. Puis, il prit la bouteille de rhum qu'avait demandé l'un des marines et arrosa les deux hommes.

-Reste plus qu'à les mettre dehors et même s'ils se plaignent de quelque chose, on les accusera d'avoir tout provoquer parce qu'ils étaient trop saoul.

Le barman commença à les mettre dehors. Shirako se rassit et regarda Murakumo.

-Moi c'est Shirako. D'ailleurs, à moins que je me trompe tu n'es pas d'Alabasta non plus? Personnellement je suis content de ne pas l'être vu ma nature. Si j'y habitais, ça me couterais une fortune en protection contre le soleil. Heureusement que je ne suis que de passage.

Puis, le barman revint.

-Les marines de vrai petit merdeux. Ils font tout pour se faire des ennemis et après ils prétendent que le monde est injuste envers eux. Comme si ces cons savaient ce qu'était la justice. Ils sont incapables d'appliquer la justice eux-même.

Le barman semblait intrigué par les paroles du jeune albinos.

-De quoi tu parles?

-De la vérité selon moi. La marine prétend être le bien incarné, mais en fait, ils sont presque pires que les pires pirates de toutes les mers. Par exemple, l'esclavage est censé être interdit, pourtant il y en a sur la derrière île de Grand Line, juste avant d'atteindre le Nouveau Monde.

-T'es sûr?

-Bien sûr, j'ai faillit être vendu comme esclave. En fait, j'ai été vendu, mais par chance, celui qui m'a acheté était contre l'esclavagisme et m'a libéré.

Les évènements se précipitent si rapidement que Mura n'a même pas le temps de comprendre clairement ce qu'il se passe : Le garçon albinos arrive d'un coup dans son champ de vision tout en donnant un coup particulièrement violent entre les jambes d'un des deux marins, tellement violent que l'espace d'un instant, Murakumo ne peut pas s'empêcher de grimacer, imaginant parfaitement la douleur que l'homme doit ressentir. Mais ce qui le choque le plus, c'est la force colossale de ce garçon qui, en même pas une minute envoit au tapis deux adultes, certes ronds comme des queues de pelles, mais quand même assez costauds en leur ecrasant la tête l'une contre l'autre ! Puis, il assiste sans bouger à la suite : l'albinos vide rapidement les deux porte-feuilles des marins et les asperge de rhum, avant d'expliquer pourquoi et intèrieurement, Mura ne peut pas s'empêcher de se dire que c'est une bonne idée : les porte-feuilles vides, la puanteur d'alcool, plus qu'il n'en faut pour les faire accuser d'avoir provoqué une bagarre de bar ! Puis, son patron commence à trainer les deux corps dehors, tandis que le garçon se rassied près de lui, avant de se présenter à son tour :

-Moi c'est Shirako. D'ailleurs, à moins que je me trompe tu n'es pas d'Alabasta non plus? Personnellement je suis content de ne pas l'être vu ma nature. Si j'y habitais, ça me couterais une fortune en protection contre le soleil. Heureusement que je ne suis que de passage.

Mura ne répond pas tout de suite, se contentant de rire un peu, la phrase de son ainé lui trottant dans la tête, lui amenant une image mentale assez sympatique. C'est sur que pour un Albinos, vivre à Alabasta serait la fois dangereux, douloureux et... Très COUTEUX ! Puis, il murmure un "content de te connaître", alors son patron revient et se remet au bar, se mettant à boire une gorgée de rhum, alors que Mura lui-même reprend une autre canette de Cola pour remplacer celle qu'il a involontairement écrasée entre ses mains. Puis, le garçon, ou plutôt Shirako reprend la conversation, parlant cette fois de la marine et Mura n'a pas besoin de savoir lire les pensées pour deviner à quel point ce garçon HAIT cette dernière :

-Les marines de vrai petit merdeux. Ils font tout pour se faire des ennemis et après ils prétendent que le monde est injuste envers eux. Comme si ces cons savaient ce qu'était la justice. Ils sont incapables d'appliquer la justice eux-même.

Là encore, Mura préfère garder le silence, écoutant polutôt la conversation autours de lui, son patron demandant en effet à l'albinos de s'expliquer, ceque fait ce dernier. Mais les premiers mots forment à nouveau cette envie de vomir, tandis que le garçon parle de l'esclavage, expliquant à demi-mot qu'il vient de Shabondy, tout comme lui et qu'il a bien faillit être vendu comme esclave par la marine, tombant heureusement sur un "maître" qui le libèra sitôt acheté ! De nouvau, Il grimace en écoutant cette conversation, avant de boire une gorgée de son cola, sans rien dire de plus, se demandant d'ailleurs ce qu'il pourrait bien dire... Avant que la solution ne lui arrive d'un coup et il commence à dire, à voix un peu plus haute :

"J'viens de Shabondy... J'appartient à un clan qui servait la marine pendant la guerre... Mais mon clan s'est rebellé et a finit par abandonner ses supèrieurs en se rendant compte de la corruption qui règnait dans la marine et... Du fait que le clan était entrain d'être décimé. Quand j'ai appris ça, j'ai demandé à partir en voyage pour apprendre plus de choses sur les combats... Et sur... Sur le monde en général."

Là, Mura voit le regard de son patron se détourner vers lui et se doute parfaitement de ce que l'homme va lui dire : il va certainement lui reprocher de s'intéresser aux combats malgré son âge, alors qu'il pourrait très bien faire comme les autrezs enfants, s'amuser et autres... Mais intèrieurement, Mura grimace un peu plus : Les autres enfants... Ne sont pas ninjas, ne savent généralement pas se battre comme lui et... N'ont CERTAINEMENT pas manqué d'être assassinés par leurs oncles comme lui ! Son coeur se glace d'un coup à se souvenir : bien qu'il aie complètement oublié l'évènement en lui-même, le souvenir de la douleur qu'il a ressentie en se réveillant dans son lit, alors que son père se préparait déjà à le recouvrir d'une couverture en le croyant mort... C'est déjà beaucoup !Mais il remue la tête pour chasser ce souvenir et reprend doucement, tout en buvant une gorgée de cola de temps en temps, tentant de garder la tête froide alors que son sang se met à bouillir brutalement à ce souvenir et que la haine passe d'un coup, lui donnant une étrange envie de quittr Alabasta tout de suite et de retourner à Marijoa :

"L'île sainte de la marine... J'y suis allé au tout début de mon voyage et ce que j'ai vu, je suis pas... Prêt de l'oublier ! Les tenryuubitos, une bande de monstres incapables de se débrouiller par eux-mêmes, des lâches, incompètents et pitoyables qui se prennent pour des dieux, au point de refuser de respirer le même air que les autres humains : ils portent tous un scaphandre ! Mais le pire, c'estque j'ai vu comment ils traitent les gens qu'ils trouvent infèrieurs ! J'ai vu un tenryuubito monter sur un humain comme un cheval, en fouetter un autre... Et là, même si j'ai... Même si j'ai juré à mes parents de jamais tuer... Pour la première fois, j'ai vraiment eu une envie de sang... Et si j'avais pas repoussé cette envie, ça aurait pu finir mal ! Depuis, je hais encore plus la marine et les Tenryuubitos. C'est en partie pour ça que je me suis énervé tout à l'heure patron. Mais ce type avait quelque chose dans les yeux que j'ai pas aimé... Je sais pas pourquoi mais, j'ai eu peur d'un coup !"

"Je sais, je l'ai vu aussi et croies moi, si ce garçon n'était pas intervenu, je m'en serait chargé personnellement ! Ce genre de regard, je déteste ça ! La convoitise ne devrait pas avoir sa place dans un regard si ce dernier est dirigé vers un enfant !"

La... Convoitise ?! D'un coup, Mura se met à trembler, tandis que ses joues s'enflamment brutalement et son reflet dans le grand miroir derrière le bar lui montre que son visage a pris une solide couleur aubergine ! Mais faut dire : il avait bien vu que le regard de l'homme sur lui était tout, sauf bon, mais de là à... A ce que ce soit ça !!Il se dépêche de boire une grande gorgée de cola pour se calmer, sentant à nouveau le liquide ambré coulr dans sa gorge, tandis que son patron le regarde avec une lueur assez famillière dans ses yeux ,noirs : l'inquiètude ! Etil se dépêche de sourire, pour montrer que tout va bien, avant de se retourner vers Shirako, tout en se demandant ce qu'il pourrait bien lui dire ! En fait, ce garçon l'intrigue beaucoup : il a une force colossale que lui-même, malgré un entrainement pourtant dur n'a pas pu atteindre, il se bat déjà comme un adulte et il semble... Comme lui ! Oui, ce garçon a l'air comme lui ! Il lui ressemble ! Pas physiquement mais... Oui, moralement, Murakumo a l'impression de retrouver un peu de lui-même dans ce garçon et le fait qu'il haïsse la marine comme lui lui donne l'étrange impression d'être encore plus proche de lui ! Et finalement, il se contente de lui demander un peu timidement :

"Euh, Shirako ? Tu as quel âge en fait ? Je sais pas... Mais moi, j'en ai douze, et même avec l'entrainement que j'ai eu depuis mes... Mes six ans, je suis pas à ce niveau ! Bon, ok, je fais qu'un mètre trente, donc t'es... T'es beaucoup plus grand que moi, mais de là à... Avoir autant de force !"

A peine il a finit sa phrase que Mura sent cette gêne arriver d'un coup en lui, mais il parvient à stopper son rougissement, se demandant si il a bien fait de poser cette question. Mais de toutes manières, trop tard pour faire demi-tour. Il espère juste que le garçon va pas se mettre en colère...

Lorsqu'il avait terminé son petit récit, Shirako avait continuer de boire sa commande. Lorsqu'il avait parler de Shabondy, il avait tout de suite vu Murakumo, très agité. L'albinos comprit aussitôt que son interlocuteur avait du vivre une expérience assez semblable. Les paroles de Murakumo se révélèrent intéressante. Ainsi le garçon appartenait à un clan de Shabondy qui c'était rebellé contre les forces de la marine. Puis, le semi albinos commença à être tendu visiblement. Il recommença ensuite à parler de son passé. Ainsi, il avait pu voir lui aussi les nobles du gouvernement mondial ou plutôt, la partie la plus horrible des nobles mondiaux. Shirako avait déjà pu voir certains rois et reines en action. Certains étaient des personnes extrêmement bien et c'était justement pourquoi, les révolutionnaires s'en prenaient moins à eux et se concentraient sur les nobles monstrueux.

Shirako se souvenait encore de la ''rencontre'' avec descendant des créateurs du gouvernement mondial. Pas un très bon souvenir. Quelques instants après, Murakumo lui posait quelques petites questions, visiblement intrigué par l'albinos.

"Euh, Shirako ? Tu as quel âge en fait ? Je sais pas... Mais moi, j'en ai douze, et même avec l'entrainement que j'ai eu depuis mes... Mes six ans, je suis pas à ce niveau ! Bon, ok, je fais qu'un mètre trente, donc t'es... T'es beaucoup plus grand que moi, mais de là à... Avoir autant de force !"

-J'ai seulement quatorze ans, donc deux de plus que toi, c'est pas un si grand écart. Quant à ma taille, j'ai pas grandis d'un seul centimètre depuis deux ans. Ça veut sûrement dire que je vais garder cette taille à vie, ou peut-être pas. En fait, je m'en fiche car selon moi, c'est pas l'âge et la taille qui sont important. Après tout si on se fit à l'historie, Monkey D. Luffy a trouvé le One Piece alors qu'il était encore mineur et Barbe Blanche a échoué alors qu'il était de plusieurs fois l'aîné du nouveau Roi des Pirates. Sinon quant à ma force physique, je suis pas un surhomme pour autant.

Il allait prendre une gorgé de jus lorsque son verre tomba sur le sol, à côté de Murakumo. Heureusement le verre ne c'était pas brisé. L'albinos le ramassa en passant près de son interlocuteur, tout en s'excusant au près du barman.

-Donc, comme je disais je ne suis pas un surhomme. Je suis né avec une force physique légèrement au-dessus de la normale et par la suite je l'ai développer, de deux manières. La première en m'entraînant et la seconde en me battant. Ce que je devais faire souvent, car dans mon village natal, les enfants me voyaient comme un monstre. Pour avoir la paix je devais les mettre à terre quand il m'attaquait.

Le barman servit un autre verre au révolutionnaire.

-Tu viens d'où au fait petit?

-De Grand Line, plus précisément des îles célestes.

-Les îles célestes, mais c'est juste un mythe.

-Les mythes découlent des légendes et les légendes sont faite à partir d'histoire réelle. Je ne mens pas et n'invente rien. Les îles céleste existent. Le seul problème c'est d'y aller. En descendre c'est assez facile, mais y monter c'est une autre histoire. Les deux voix les plus connu sont extrêmement dangereuses. La première consiste à prendre une route spéciale, seulement il parait qu'en général, la moitié d'un équipage meurt durant le trajet. L'autre voie c'est d'utiliser le phénomène du geyser des mer. Le problème avec cette méthode c'est de savoir où il y en aura un. Et l'autre problème c'est qu'en général, soit tout l'équipage survit ou bien personne ne survit.

-Pas très accueillant tout ça.

-En tant qu'ancien habitant de ces îles, je peux dire que presque tout le monde est très accueillant, mais que c'est le chemin pour y aller qui ne l'est pas.

L'albinos s'étira.

-Sinon comme j'allais dire, mon point fort n'est pas ma force. Je suis plus agile que fort. Aussi bien dans mes déplacement que dans mes mouvements. La preuve...

Au moment où il finissait de parler, il sortait d'une poche deux kunais, qu'il avait piquer depuis quelques instant à Murakumo. Il laissa les kunais sur le comptoir.

-J'ai seulement quatorze ans, donc deux de plus que toi, c'est pas un si grand écart. Quant à ma taille, j'ai pas grandis d'un seul centimètre depuis deux ans. Ça veut sûrement dire que je vais garder cette taille à vie, ou peut-être pas. En fait, je m'en fiche car selon moi, c'est pas l'âge et la taille qui sont important. Après tout si on se fit à l'historie, Monkey D. Luffy a trouvé le One Piece alors qu'il était encore mineur et Barbe Blanche a échoué alors qu'il était de plusieurs fois l'aîné du nouveau Roi des Pirates. Sinon quant à ma force physique, je suis pas un surhomme pour autant.

Pas un surhomme ? On se demande, vu la force qu'il a ! Et en plus, seulement à 14 ans ! Mura plonge alors dans ses pensées, écoutant à peine la conversation qui suit entre Shirako et son patron, bien qu'il tende brutalement l'oreille quand l'albinos parle d'un endroit TRES spècial, un endroit dont ses parents lui parlaient quand il était petit !! Le... Les iles célestes ! Ce lieu, censé être au dessus des nuages, un lieu soi disant légendaire qu'il ne pensai éxister que dans les... Histoires pour enfants que lui racontaient ses parents ! Pendant un instant, il sent son coeur battre la chamade et il est obligé de se contenir pour ne pas presser l'albinos de questions sur le sujet ! Mais ce qui suit lui fait de toutes manières passer l'envie de le faire : selon Shirako, les iles céleste existent certes, mais elles sont TRES difficiles à atteindre et comme son patron le dit, ce n'est pas très accueillant ! Mais Shirako rectifie, d'un coup, disant que les gens de là bas sont TRES acceuillants, mais que le chemin ne l'est pas ! Mais cette phrase n'empêche pas Mura de se mettre à rêver d'un coup, son sang se mettant à brûler d'un coup dans ses veines, tandi que son coeur s'affole un peu plus, symptomes qu'il reconnait comme étant de l'excitation, mais il ne songe même pas à repousser cette émotion, bien qu'il s'acharne à ne pas la montrer : quoi de plus normal pour... Lui, un enfant d'être excité à la pensée d'un lieu qu'il a toujours cru exister uniquement dans les histoires que sa mère lui racontait le soir, quand il n'avait que six ans au coin du feu pour l'aider à s'endormir ?

****J'aimerai bien y aller... C'est peut être... Nan, C'EST dangereux, mzais j'aimerai bien voir à quoi ça ressemble ! Et puis, qui sait, je pourrai peut être apprendre des choses là-bas !****

Mais, d'un coup, Mura est tiré de ses pensées par une sorte de chatouille le long de son bras droit, ce qui le fait sursauter, et il regarde, juste à temps pour voir... Rien du tout : Shirako parle au patron tranquillement, puis le regarde, avant de murmuer tranquillement :

-Sinon comme j'allais dire, mon point fort n'est pas ma force. Je suis plus agile que fort. Aussi bien dans mes déplacement que dans mes mouvements. La preuve...

Et là, mura reste pétrifié en voyant Shirako lancer tranquillement deux kunais sur le comptoir, deux Kunais que Murakumo identifie comme étant les siens ! Et un instant choqué, il tâte la manche droite de son kimono, sentant en effet que cette dernière est plus légère ! C'est... Impossible ! Même lui, un ninja aurait été incapable de faire ça ! Arriver à voler deux kunais dans une manche, surtout aussi étroites que celles de son kimono et sans même que la "victime" ne sente autre chose qu'une sensation de chatouille, c'est... Shirako est vraiment un voleur de première classe !

"Tu... Comment t'as... Fait ça !! Oh, et puis, on s'en moque... Dis moi plutôt... Euh, à quoi ça ressemble les îles célestes ? Ma mère m'en parlait quand j'avais six ans, mais j'ai toujours cru que c'était une histoire pour enfants !"

"Murakumo, tu sais, tu devrais peut être partir avec ton... Ami pour aller discutter ailleurs ! Deux marines tabassés devant le bar, ça risque d'attirer l'attention et même si je pense pas que vous risquez grand chose, on risque de vous ennuyer à vous demander ce qu'il s'est passé ! Par contre euh, dis moi, tu habites toujours dans ton... Repère ?"

De nouveau, Mura sursaute, surtout en sentant la légère pointe de dégoût dans la voix de son patron : c'est vrai que ce "repère" n'est pas terrible pour un enfant seul, même ninja : une sorte de labyrinte sous-terrain, avec quelques pièges ça et là et aux murs couleur sable, parfois à moitié effondrés. Bon, c'est glauque, mais le lieu étant considèré comme hanté, personne n'ose y entrer, ce qui au moins limite le risque d'être agressé pendant qu'on dort ! Bon, les... Euh, colocataires, des énormes chauves souris, d'ailleurs du genre très câlines sont parfois un peu trop bruyantes la nuit, mais le laissent en paix la plupart du temps et le protègent des attaques d'insectes, comme les scorpions par exemple ! Aussi, il se contente de sourire et de faire un signe de tête à son patron qui soupire un peu plus, avant de continuer :

"Je me demande comment tu fais... Enfin, j'abandonne, tu es têtu comme un troupeau de mules, donc, je suppose que c'est pas la peine que je t'invite pour la dixième fois à dormir ici ! Bon allez, part maintenant ! Et pas la peine de payer pour les boissons, c'était ma tournée pour m'avoir débarrassé des deux porcs ! prend soin de toi, sale môme !"

"Cool, merci patron ! Et vous en faites pas, je suis assez grand pour... Euh, me défendre !"

Là, Mura se lève, empoignant les Kunais qu'il se dépêche de glisser à nopuveau dans sa manche droite et regarde un instant Shirako en sourizant un peu, tout en se demandant si ce dernier voudra bien le suivre et... Si il va VRAIMENT l'emmener dans sa tanière ou aller discutter avec lui ailleurs : Sa tanière est en effet un endroit pas trop accueillant et m^me si Shirako a pas l'air d'être un lâche, il ne sait pas si c'est une bonne idée d'aller discutter avec lui là-bas, surtout qu'il faut en plus sortir de la ville ! Et finalement, il se contente de lui demander, toujours en souriant gentiment :

"Tu viens ? Même si j'ai pas... Vraiment peur de la marine, j'ai pas trop envie d'avoir à répondre à des questions sur les deux autres... Et en plus euh..."

Là, Mura perd d'un coup son sourire, se mettant à trembler légèrement et se dépêche de se retourner vers son patron, ce dernier semblant comprendre ce qu'il veut lui dire et lui tendant l'arme qu'il ne porte généralement jamais sur lui depuis son arrivée pour ne pas attirer l'attention : un petit ninja-tô noir qu'il se dépêche d'attacher à son épaule, utilisant la courroie orange qui pend du fourreau, chose qui le calme partiellement : il vient de se souvenir que son clan s'est quand même rebellé ! Et même si il y a peu de chance que la marine le reconnaisse, il a pas vraiment envie d'être capturé !

"Euh... On y va ? Tu veux... Aller discutter où ?"

Code:: Hors rpg : désolé pour le retard... comme je te l'ai dit dans le mp, j'étais malade et en plus, j'avais oublié notre rp T.T Ensuite, désolé pour ce post pas terrible, mais bon, j'ai un niveau d'inspi du genre très bas en ce moment..

(hrp: désolé pour l'attente, mon clavier avait un problème. Étrangement j'avais plus de ''e'' ni de ''n''.)

Shirako était resté silencieux pendant un long moment. Laissant le barman et Murakumo parler. Il observa les deux individus en finissant sa commande. Quelques instants plus tard, Murakumo parlait de son repère, puis il prenait un petit ninja-tô noir. Finalement, le semi albinos lui proposa d'aller ailleurs. Shirako se leva tout simplement.

-On a qu'à aller à ton repère. On discutera en chemin. Je t'expliquerai ce que tu veux savoir.

Alors déambulant dans les rues, l'albinos commença ses petites explications.

-D'abord concernant mon petit tour de passe-passe, c'est assez simple une fois que l'on a saisit les bases. La plus importante de ces bases est de réussir à trouver un moyen pour entrer en contact avec notre ''pigeon'' ou au moins de pouvoir s'en approcher. Pour le restes, c'est surtout de la pratique et de l'entraînement. Une fois la technique maîtrisé, tous ce qu'il reste à faire c'est la perfectionner pour ainsi piquer des trucs de plus en plus gros ou pour piquer des trucs très bien protéger par des moyens quelconque.

Shirako se tut ensuite durant quelques instants.

-Quant au îles célestes. Comme le nom l'indique, elle se trouve dans les cieux. Il ne faut pas cependant croire qu'il s'agit de gigantesque masse de terre qui flotte dans les airs. En fait, les îles sont des nuages fossilisé. Bref, se sont des nuages solides, mais qui flotte dans les airs. Donc, un nuage pourrait passer au-dessus de ta tête et sans que tu le saches, il pourrait y avoir une ville sur ce nuage. Il y a même plusieurs niveaux dans ces nuages, diverses mers plus élever dans les airs. Il y a même des espèces ''marine céleste'' des créature fort différente et fort semblables avec cette mer. Par exemple, il y a les pieuvres célestes géantes. Elles sont exactement pareil à celle de Grand Line, à la seule différence qu'elles sont remplit d'air, comme un ballon.

L'albinos s'arrêta encore, songeant au prochain sujet de discutions.

-Il y a aussi d'autre petit chose intéressante. Par exemple, là-bas dieu dirige. Mais pas dieu dans le sens de religion, en fait c'est juste un titre équivalent à maire d'un village. Aussi la majorité des habitants des îles célestes possèdent de petites ailes, mais pas moi. Du côté maternelle de ma famille, personne n'a d'aile, et c'est le cas de d'autre famille... J'y pense, l'économie des îles céleste est très faible, en quelques sorte. Notre argent, le ectol est très faible, en fait 1 berry vaut 10 000 ectols. Par contre, notre technologie est fort différent, nous utilisons les nuages et divers mécanisme qui sont totalement inconnu de la mer bleu... Oh pardon, j'avais oublié que c'est ainsi que nous appelons les mers terrestres.

Shirako se tut encore durant un moment.

-Le problème cependant, c'est que les gens sont très fixe sur leurs idées. Si ils te donnent un titre et pensent quelque chose de toi, il faudrait quelque chose d'incroyable pour que cela change. C'est justement à cause de cela que dans mon village, on m'a appelé le Démon Albinos et ce dès ma naissance. Ensuite on suivit les persécutions.

-On a qu'à aller à ton repère. On discutera en chemin. Je t'expliquerai ce que tu veux savoir.

"Euh, ok... Au revoir patron !"

"Au revoir gamin ! Et soyez prudents ! C'est dangereux là-bas !"

Mura sourit un peu et sort tranquillement du bar, avant de commencer à marcher dans les rues de la ville, se dirigeant donc vers sa "tanière", suivit de près par Shirako, ce dernier commençant donc à lui expliquer tout ce qu'il y a à savoir sur les iles celestes : ainsi, elles sont dans les nuages... En entendant ça, Mura ne peut pas s'empêchger de rêver, se demandant ce qu'on ressent quand on traverse les nuages pour arriver sur les iles : ça doit être... Etrange comme sensation ! Sans m^me s'en rendre compte, il commence à réflèchir, se demandant réellement si un jour, il pourrait voir cet endroit : les animaux si semblables à ceux de la "mer bleu" dont lui parle Shirako, les nuages sur lesquels sont battits les maisons, les habitants qui ont l'air si hospitaliers. Les explications de ce garçon sur "l'art du vol" semblent fades à côté de ça ! Les iles celestes par contre, lui donnent réellement une envie, une seule : les voir ! Son coeur s'affole énormément à cette idée, mais il ne dit rien, il n'y a rien à dire : non, tout ce qu'il veut, c'est savoir. Savoir tout ce qu'il y a à savoir sur cet endroit qui a l'air d'être un rêve éveillé, un véritable rêve d'enfant, tandis qu'il se souvient avec plus ou moins de précision de ce qu'il se passait avant qu'il ne soit ninja : toutes les histoires que sa mère lui racontait le soir au coin du feu, que ce soit au sujet de ninjas légendaires, de l'époque avant la guerre ou juste, de ces fameuses îles celestes, ses histoires préfèrées étant d'ailleurs en rapport avec cet endroit que, dans son innocence de l'époque, il se représentait comme étant tout simplement le paradis. Son coeur s'étire un peu à ce souvenir, mais quand Shirako reprend, après un court silence, il écoute plus que jamais, ce dernier ayant l'air d'être devenu plus sérieux ,:

-Il y a aussi d'autre petit chose intéressante. Par exemple, là-bas dieu dirige. Mais pas dieu dans le sens de religion, en fait c'est juste un titre équivalent à maire d'un village. Aussi la majorité des habitants des îles célestes possèdent de petites ailes, mais pas moi. Du côté maternelle de ma famille, personne n'a d'aile, et c'est le cas de d'autre famille... J'y pense, l'économie des îles céleste est très faible, en quelques sorte. Notre argent, le ectol est très faible, en fait 1 berry vaut 10 000 ectols. Par contre, notre technologie est fort différent, nous utilisons les nuages et divers mécanisme qui sont totalement inconnu de la mer bleu... Oh pardon, j'avais oublié que c'est ainsi que nous appelons les mers terrestres.

Là, Mura sursaute : un homme avec... 100 berrys passerait pour être multi-millionnaire là-bas !! Oh, oui : pour un pauvre, cet endroit serait un paradis !! Un paradis difficile à atteindre, mais un paradis quand même ! Et puis, l'histoire des gens, apparemment accueillants là-bas renforce cette idée ! mais quand Shirako reprend, Mura perd directement son sourire et soupire profondément : bien sur... Tout ne pourrait pas être parfait ! C'est vrai, Shirako a peut être l'air étrange avec ses dents en pointes et son albinisme total, mais il est gentil pourtant !! Alors pourquoi on devrait avoir peur de lui ? C'est stupide !! Finalement, tous deux sortent enfin de la ville et Mura fait signe à son compagnon de le suivre vers la dune la plus proche, située contre le mur nord de la ville et il se baisse, retirant rapidement le sable avec ses mains, trouvant une trappe en bois qu'il se dépêche d'ouvrir, mais avant de foncer dans le trou noir qui s'ouvre à présent dans le sol, il se retourne et regarde son "camarade" sérieusement :

"Euh, écoutes, c'est dangereux là-dedans ! Ma tanière se trouve tout au fond et c'est pas elle qui est vraiment dangereuse, mais le chemin pour y aller ! Un conseil : suis moi à la trace et ne t'éloignes pas de moi : la première fois que je suis entré là-dedans, je me suis perdu et il m'a fallu deux heures pour en ressortir, sans compter les pièges, scorpions et chauves souris ! Je sais pas à quoi servait ce truc avant, mais il mène à un vieux casino abandonné et... Enfin, les gens croient qu'il est hanté : ça me permet au moins de dormir sans avoir peur d'être agressé en pleine nuit !"

Puis, une fois qu'il a avertit son compagnon, Mura descend dans le trou et allume tranquillement la torche la plus proche avec une allumette, avant de commencer à marcher, tout en regardant parfois derrière lui. Puis, il commence à parler de nouveau, cette fois plus calmement :

"Tu sais... Ma mère me racontait des tas d'histoires quand j'étais petit : les iles celestes en particulier, mais elle en disait pas beaucoup dessus... Et... J'ai toujours rêvé d'aller voir comment c'était... mais en fait, je veux te dire un truc : on se ressemble beaucoup... On a à peu prrès vécu la même chose, sauf que moi, j'étais aimé... Toute ma famille et tout le clan me protègeait et prenait soin de moi, sauf une personne : j'ai jamais compris pourquoi il m'en voulait à ce point : je lui avait rien fait pourtant et... Je l'aimai beaucoup ! Je l'admirait : il était l'un des membres les plus forts du clan et... le plus respecté..."

Là, Mura soupire légèrement, tout en continuant à marcher, Shirako à côté de lui, avant de reprendre doucement :

Il s'appelait Kotaro : c'était mon oncle... La personne que mon père appréciait le plus : il lui faisait confiance ! Mais... le jour de mes sept ans, il m'a attiré dans un temple et... Il a tenté de me tuer : il a même presque réussit ! J'ai survècu juste parce qu'il a frappé du mauvais côté : le Kunai qu'il a utilisé est passé à quelques centimètres de mon coeur et je le suis juste retrouvé dans le coma quelques heures... Enfin, je me souvient plus de rien après : je me suis réveillé quand... Enfin, au moment où mon père commençait à recouvrir mon corps et j'ai même oublié ce qu'il s'est vraiment passé ce jour là : Mes parents me l'ont juste raconté...Mon oncle a disparu ensuite : je sais pas si il a été executé ou... Si il s'est enfuit..."

Mura spoupire à nouveau, son coeur se serrant douloureusement dans sapoitrine, tandis qu'il continue à marcher, arrivant enfin à un cul de sac sur lequel est posé une echelle, montant vers un carré lumineux au dessus duquel un plafond en bois est clairement visible, malgré sa hauteur. Là, Il éteint sa torche en étouffant le feu dans le sable au sol, avant de commencer à grimper, arrivant rapidement en haut de l'échelle, tandis que ses yeux, s'habituant à la lumière lui montrent l'environnement qu'il a déjà vu plusieurs fois, mais redècouvre à chaque fois : un parquet vermoulu, aux planches arrachées par endroits, des murs couleur sables décrèpits sur lesquels, de temps en temps apparait un emblème défraîchis parle temps et sur lequel apparait le mot "Baroque". Puis, plus loin, des marches en bois, tout aussi vermoulues que le plancher lui apparaisse, mais vu qu'il ne les a jamais franchies, il sait pas encore ce qu'il a au dessus... Et de toutes manières, peu importe : vu l'état des marches, c'est dangereux d'y aller ! Mais il ne dit rien de plus, se contentant de se retourner vers Shirako en souriant timidement, baigné par la lumière un peu terne qui passe par les vitres sales, cassées pour la plupart des fenêtres alentours :

"Bienvenue chez moi... Désolé pour le désordre, mais à part moi, d'après ce que je sais, plus personne vient ici depuis longtemps ! En fait, ce truc a fermé un peu avant la guerre d'après mon patron. Enfin, ici, on va pouvoir discutter tranquillement : personne pourra venir nous embêter."

De nouveau, Mura sourit tranquillement avant de s'assoir, puis de regarder son nouveau... Nouveau quoi en fait ? Compagnon ? Camarade ? Copain ? Ami ? Il le connait à peine, mais il a vraiment l'impression que ce garçon lui ressemble... Oui, il lui ressemble beaucoup ! Et finalement, il se contente de luyi dire tranquillement, tentant de pas trop montrer son trouble, tandisd que son coeur bat plus vite :

"j'ai compris que toi non plus, t'aimais pas la marine... Mais il y a quelque chose... En plus ! Est ce que tu veux... Enfin, j'aimerai que tu m'explique quelque chose : pourquoi tu es à Alubarna ? Tu me l'as dit : c'est pas vraiment le bon endroit pour toi ! T'es pas là pour rien hein ? Moi, j'étais ici pour apprendre plus de chose sur les combats, pour devenir plus fort et peut être pour... Pfff, enfin, on m'a dit qu'il y avait des... Des révolutionnaires ici et je voulais savoir ci c'était vrai..."

» Shirako
» Shirako
» Le soleil de la révolution
» Shirako, celui qui voit tous
» Combat Contre La Marine ! [ Takumi & Shirako ] { Île Du Sabre }