Présentation de Fye D. Flowright.

Trop long ><

• Test RP : (Pour juger mon niveau, et décider de mon grade. Ce rp retrace la rencontre entre Fye et son maître, qui lui apprendra entre autres choses le maniement des armes.)
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Une pluie fine et froide se mit à tomber. Le vieil homme rabattit la capuche de sa cape sur sa tête. Encore un jour maussade et sombre. De toute façon, tout lui paraissait toujours maussade et sombre. Depuis le temps qu’il marchait à la recherche d’une nouvelle lueur...Mais rien à faire. Rien ne semblait pouvoir le ramener à l’époque bénie où il était heureux…Mais que pouvait-il faire d’autre que chercher ? Autant occuper son temps…
Le chemin le conduisit sur un léger aplomb rocheux qui lui offrit une bonne vue sur les environs. Il aperçut une petite ville, quelques kilomètres en contrebas. Il pourrait y passer la nuit. Soupirant, il se remit en route…



Le jeune garçon se mit à courir dans les rues de la ville. Sautant par-dessus les flaques qui commençaient à se former, il dévala la rue principale pour arriver le plus vite possible. Tournant à un angle de rue, il aperçut enfin sa destination. Piquant un dernier sprint, il se dirigea vers la porte et s’engouffra d’un bond dans le bâtiment. Les gens présents dans la taverne se tournèrent vers lui et se mirent à rire joyeusement.

" Eh bien Fye, tu l’as échappé belle ! lancèrent-ils. Un peu plus et tu finissais trempé jusqu’aux os !
-En tout cas ton dernier bond était magnifique ! Un véritable acrobate ! "

Le jeune garçon sourit et répondit aux signes de mains que lui adressèrent les clients. La plupart étaient des habitants de la ville qu’il connaissait bien. Une jeune femme s’approcha de lui une serviette dans la main et commença à lui essuyer les cheveux. Elle portait une robe rouge sans manche sur laquelle elle avait passé un tablier portant l’inscription "A la joyeuse auberge". Tout en le frottant énergiquement, elle le réprimanda gentiment :

" Que fais-tu ici garnement ! Tu as vu le temps qu’il fait ? Un coup à ce que tu attrapes la crève. Qu’est-ce que je dirais à ta mère, moi, si tu tombais malade en venant me voir, hein ? "

Fye lui fit un sourire jusqu’aux oreilles et lui tendit un petit porte-monnaie :

" Tiens Emma, dit-il, maman m’a demandé de te donner ça. Elle a dit que c’était l’argent pour la viande que tu nous as vendu ! "

Le garçon tourna la tête tout autour de lui. Comme d’habitude, l’ambiance dans la taverne était extrêmement chaleureuse. Réunis autour des nombreuses tables, hommes et femmes bavardaient gaîment des dernières nouvelles. Des serveuses portant toutes le tablier de l’auberge (dont Emma était la patronne) prenaient les commandes et apportaient boissons et nourriture. Dans un coin de la pièce, une grande cheminé répandait une agréable chaleur. Fye se sentait vraiment bien ici.

" -Dis Emma, je peux rester ici s’il te plait ?
-Bien sûr, dit-elle en saisissant le porte-monnaie, mais ne fais pas de bêtises, j’ai beaucoup de travail ce soir. S’il continu à pleuvoir, tu pourras même dormir ici. Je préviendrais ta mère. "

Et elle s’éloigna pour surveiller le service. Tout content, Fye s’approcha du bar et s’assit à sa place habituelle. Emma lui avait même installé une chaise spéciale. Il avait beau être grand pour son âge, le comptoir restait trop haut pour lui. Une serveuse lui apporta une part de tarte. Le jeune garçon la remercia et commença à engloutir joyeusement le dessert.



La pluie avait redoublé d’intensité. Heureusement, l’entrée du village était devant lui. Il parcourait les rues à la recherche d’un endroit où passer la nuit lorsqu’il aperçut la taverne. " A la joyeuse auberge ". Exactement ce qu’il lui fallait. Il passa la porte et apprécia immédiatement la chaleur de la pièce. Une serveuse arriva et lui désigna une table. Il s’y assit et commanda à manger, ce qui lui fut rapidement apporté. Le vieil homme se mit alors à déguster son repas tout en observant les gens autour de lui.



Fye avait entamé la discussion avec un groupe de clients assis au bar. Ceux-ci s’étonnaient de voir le jeune garçon engloutir avec autant d’appétit les desserts que lui amenaient les serveuses (il en était à son troisième) et Fye avait commencé à leur expliquer avec beaucoup de sérieux que les desserts de Emma étaient tellement délicieux qu’il pourrait en manger des centaines sans s’arrêter. Les clients l’écoutaient en souriant. Derrière le comptoir, Emma s’affairait à préparer toutes les commandes. Elle alignait sur le comptoir des assiettes et des choppes que les serveuses s’empressaient d’apporter aux différentes tables. Un vieil homme pénétra dans l’auberge et s’installa seul à une table. Encore un nouveau client.

" Et bien, s’exclama Emma, je ne suis pas prête d’aller me coucher moi, ce soir ! "

Fye la regarda en rigolant. Soudain la porte de l’auberge s’ouvrit en claquant. Emma regarda le garçon en soupirant :

" Qu’est-ce que je disais ! "

Malheureusement, il ne s’agissait pas de simples clients…



La porte venait de s’ouvrir en claquant. Évidement, songea le vieil homme, un seul soir de calme ça paraissait trop beau. Les trois hommes qui pénétrèrent dans la pièce avaient tous un sabre dans la main. Les conversations s’arrêtèrent immédiatement. Le plus grand des trois s’avança et prit la parole. Encore des brigands. Ils réclamaient de l’argent, bien sûr.



L’un des hommes s’avança et s’adressa d’une voie désagréable à l’ensemble de la salle :

" Bon, écoutez moi tous. Le problème est simple. Mes potes et moi on est fauchés comme les blés. Et on n’aime pas ça. Alors voilà ce que vous allez faire : vous allez bien gentiment nous filer votre argent et si personne ne joue le crétin, il n’y aura pas de blessés ce soir. "

L’homme adressa un sourire sinistre à la salle. Un homme plus courageux que les autres se leva et s’approcha :

" De quel droit nous demandes-tu notre argent ? Je ne sais pas si tu as vu, mais vous n’êtes que trois. Que pensez vous faire contre nous tous ? Nous sommes beaucoup plus nombreux que vous. "

Un murmure d’approbation parcourut la salle. Le brigand s’approcha de l’homme qui venait de parler et le toisa. Puis il fit un grand sourire.

" Vraiment … ? " murmura –t-il.

Le coup partit si vite que pratiquement personne ne le vit. Le brigand encastra son poing dans le visage de l’homme qui partit en arrière et s’affaissa lourdement sur le sol, le visage en sang. Puis, dans un mouvement brusque, le brigand leva son épée et l’abattit sur une table qui se brisa en deux sous la force du coup.

" Alors comme ça vous aimeriez vous rebeller, hurla-t-il, parce que vous pensez que vous faites le poids ??!! Mes potes et moi pourrions tous vous tuer, et tout de suite ! Alors je vous conseille de nous obéir ! "

Il lança un regard de fou à la salle en respirant bruyamment. Plus personne n’osait bouger. Le brigand retrouva son calme. Il eut un autre sourire mauvais et s’approcha de l’homme qu’il avait cogné. Celui-ci se tenait le visage en gémissant.

" Alors comme ça tu as voulut me poser des problèmes, hein ?
-Non…je…je vous en supplie… Je ne suis même pas d’ici… je vous en prie, laissez moi … "

Mais le brigand n’écoutait même plus.

" Tu vas servir d’exemple," murmura-t-il, une lueur de folie dans les yeux.

Et il leva son épée.



Comme quoi, le courage a vraiment ses limites, songea-le vieil homme en regardant celui qui avait osé se dresser contre les brigands se traîner lamentablement par terre en se tenant le visage. Et personne ne bougeait pour l’aider. Le brigand s’avançait maintenant vers sa victime, une lueur de folie dans les yeux. Allez, soupira le vieil homme, je ne peux pas laisser ce malheureux mourir sans rien faire. Il s’apprêta à se lever lorsque quelque chose attira son attention. Quelque chose qui, pour la première fois depuis bien longtemps, lui parut intéressant.



Un murmure parcourut la salle. Le brigand avait suspendu son geste. A ses pieds, un jeune garçon était en train d’éponger le sang sur le visage de sa victime. Sans manifester le moindre signe de peur, il murmurait des paroles réconfortantes au blessé :

" Ne vous inquiétez pas monsieur, vous n’avez pas grand-chose. Nous avons un excellent médecin dans cette ville, il vous soignera bien. "

Le brigand sembla surpris. C’était la première fois qu’une telle chose arrivait. Qu’un gamin aussi jeune l’ignore alors qu’il avait littéralement terrorisé une salle pleine d’adultes … Mais il se reprit bien vite : personne ne pouvait le défier.

" Qu’est-ce que tu fous gamin, cria-t-il en postillonnant, écartes-toi de mon chemin ou je te tue aussi !! "

Tranquillement, comme s’il n’avait rien entendu, l’enfant finit d’essuyer le sang sur le visage de l’homme. Puis lentement, il se leva et se tourna vers le brigand. Il ne lui arrivait même pas à la taille. Pourtant, lorsqu’il leva les yeux, ceux-ci étaient dépourvus de peur. Ils fixaient le brigand avec une intensité insoutenable. Le garçon ouvrit la bouche et les mots qu’il prononça alors paralysèrent la salle d’effroi :

" Je n’ai pas peur de vous. Vous utilisez la force pour blesser les autres. De mon point de vue, vous n’êtes qu’un être faible. "

Le brigand fut frappé de stupeur. Pendant un court instant, il frissonna. Mais qui était ce garçon ? Qui était-il pour se dresser ainsi contre lui ? Et ce regard, ce foutu regard plein de défi… Il ne pouvait plus le supporter !! Dans un mouvement de rage, il abattit son épée.

" Tant pis, tu mourras aussi !! "

Quelque part dans la salle, une voix hurla :

" Noooooon !!!! Fyyyyyeeeeeeee ! "



Les deux épées s’entrechoquèrent. Le vieil homme n’eut aucun mal à arrêter l’attaque du brigand. Sans laisser le temps à son adversaire de comprendre ce qu’il se passait, il lui assena un vigoureux coup de poing qui le fit tomber dans les vapes. Puis, avant qu’ils n’aient le temps de réagir, il se déplaça vers les deux autres bandits et les étala à leur tour. Il rengaina alors son sabre et se tourna vers le garçon qui, apparemment, se prénommait Fye. Celui-ci n’avait pas bougé d’un pouce et le regardait avec des yeux surpris. Comme s’il n’avait pas conscience qu’il venait d’échapper à la mort, les premiers mots qu’il prononça furent : " Et ben, vous êtes vraiment fort ! ". Surprenant.



La suite de la soirée fut très confuse. Emma s’était précipitée sur Fye et s'était mise à le serrer dans ses bras en sanglotant avant de lui offrir une montagne de parts de gâteaux en tout genre. Un groupe d’hommes baraqués avait ramassé les corps inanimés des brigands et les avaient traîné en prison. Le vieil épéiste qui avait sauvé la vie du garçon avait été envahit de remerciements et de cadeaux. Emma tout particulièrement s’était jetée dans ses bras et l’avait remercié en pleurant à chaudes larmes. Fye quand à lui se faisait féliciter de son courage par tout le monde, mais ce qu’il l’importait le plus, c’était de pouvoir déguster ses délicieux gâteaux.
Un peu plus tard dans la soirée, lorsque l'effervescence fut un peu retombée, le vieil s’approcha du garçon qui attaquait sa 10ème part de moelleux aux fruits. Il le regarda faire en souriant.

" Je peux t’en prendre une ? demanda-t-il en désignant la pile d’assiettes pleines de pâtisseries qui s’entassait devant Fye.
-Bien sûr, servez vous. " répondit le garçon en se disant qu’il en avait assez pour partager avec quelqu’un d’autre.
Mais seulement une personne. Il aimait trop les gâteaux pour tout donner !

" Tu sais petit, tu m’as vraiment surpris ce soir. Ce que tu as fait était vraiment … stupide. Mais aussi intéressant, je dois l’avouer. "

Fye posa soudain sa cuillère et se tourna vers le vieil homme avec un air très sérieux.

" Monsieur, s’exclama-t-il, j’ai vu votre force tout à l’heure. Vous avez été capable de vaincre ces trois hommes alors que personne ne le pouvait. Je veux devenir comme vous. Pouvez m’apprendre à manier une épée ?
-Je serais ravi de faire ça, gamin. Mais je te préviens, l’entraînement sera long et difficile.
-J’y arriverais, répondit simplement Fye. "

Le vieil homme lui adressa un grand sourire.

" Tu sais quoi, gamin ? Je crois que j’ai trouvé ma nouvelle lueur. "

Bien que Fye ne comprit pas ce que voulait dire le vieil homme, il le remercia de bien vouloir le prendre comme élève et tout deux s’attaquèrent alors joyeusement à la pile de gâteaux d’Emma.

Poyop Fye ! Bienvenue ! =) Je n'ai pas encore lu ta présentation, je le ferais une fois que le forum sera entièrement fini. ^^ Cependant je peux déjà te dire une chose, nous n'acceptons pas les logias dés le début ! =) Désolé. ^^"